À 55 ans, Laurent Godoy, assistant ingénieur en électrotechnique au pôle API d’Illkirch, continue à entretenir sa passion d’enfant pour les timbres. Rencontre avec le plus jeune philatéliste de l’association de son village natal lorrain !
Quel enfant ne s’est jamais pris de passion pour ces fascinantes miniatures colorées que sont les timbres ? Chez Laurent Godoy aussi, la passion est née très jeune. « On collectionne d’abord les enveloppes, données par ses parents. Puis j’ai commencé à acheter des timbres à La Poste », se souvient-il. A l’adolescence, « où la plupart abandonnent leur collection », Laurent rejoint le club local de Dombasle-sur-Meurthe, « avec un ami d’alors. C’était l’année du bac ». Près de quarante ans plus tard, il y est encore !
Jeune adulte, engagé dans l’armée, il met ce loisir « entre parenthèses ». Fidèle, il y revient en 1992, à la fin de son engagement militaire. « J’ai rejoint le milieu universitaire, en tant que technicien, dans le sud-ouest de la France d’abord. » A la faveur de sa mutation à l’Université Louis-Pasteur, il rejoint le pôle API d’Illkirch, sur un poste fixe. « C’était en 2003, ce qui m’a permis de me rapprocher de la Meurthe-et-Moselle, d’où je suis originaire. C’est comme ça que j’ai retrouvé l’Association des philatélistes dombaslois de mon adolescence ! » Car sa passion de la philatélie est étroitement liée à sa Lorraine natale. « Tant que mes parents y seront, j’y retournerai ! »
Travail d’équipe
On serait tenté d’imaginer le philatéliste seul dans son coin. Mais c’est un vrai « travail d’équipe », nous explique Laurent. Ainsi, parmi les 33 membres de son association, nombreux sont les retraités à s’activer pour trouver des timbres pas trop onéreux, qu’ils s’échangent lors des réunions mensuelles. « Je suis le plus jeune », sourit le philatéliste, mi-amusé, mi-dépité.