Dans la foulée des travaux de rénovation énergétique à l’Institut de physiologie et de chimie biologique (IPBC, en 2017-2018), un étage entier de l’Institut de botanique a été restructuré l’été dernier. Objectif : créer un ensemble plus lisible et cohérent pour la Faculté des sciences de la vie, avec des pôles d’enseignement et de recherche mieux identifiés.
Une faculté, répartie entre cinq lieux distincts – et distants (instituts de botanique et de zoologie sur le campus historique, Institut Le Bel, IPCB et plate-forme de biologie sur le campus Esplanade). Cela n’a longtemps pas été sans poser de difficultés à la Faculté des sciences de la vie. Mais des bouleversements sont en cours, à la faveur des travaux menés ces dernières années. Rénové et profondément restructuré, l’IPCB accueille désormais sur trois étages la totalité des équipes de l'UMR de Génétique moléculaire, génomique, microbiologie (GMGM) dirigée par Ivan Tarassov, enfin regroupées sur un même lieu, après plusieurs années de difficultés liées aux travaux.
Discret mais symbolique, le mobilier en aluminium coloré installé depuis peu dans les halls de l'Institut de botanique et de l'IPCB marque subtilement leur appartenance « à une seule et même faculté », souligne Pauline Dudka, responsable administrative et financière de cette dernière.
Vocation expérimentale
Génétique, immunologie, biochimie, physiologie animale, végétale, microbiologie, biologie cellulaire : la majorité (70 %) des travaux pratiques (TP) a été regroupée en un même lieu, entre l’IPCB et la plate-forme de biologie, qui y est adossée, et dont c’est également la vocation. 1 700 étudiants de la Faculté des sciences de la vie sont concernés par ces regroupements, qui à plusieurs reprises durant leur cursus, sont amenés à suivre ces TP. « Cela permet aussi de doter notre faculté d’une belle vitrine en termes d’équipements, se félicite Jacky de Montigny, doyen. L’expérimentation fait partie de notre cœur de métier ! »